I need your help, please ! Feat. Judy Pliz [En attente]

Je ne savais pas quoi faire du tout. Cela faisait exactement plus d'une heure que j'étais là dessus, mais aucunes réponses ne venaient. Les sciences n'étaient réellement pas mon fort. Mais alors pas du tout. J'attendais patiemment qu'une de mes compagnes de chambre rentrent. Je fronçai les sourcils, regardant fixement le feuille où était inscrit des choses les plus incompréhensibles les unes que les autres pour moi. Pas que je sois totalement nulle en mathématiques au départ, j'ai plutôt un bon niveau. Sinon, je ne serais pas ici. Mais c'est juste que j'ai du être absente pendant une semaine, et du coup, en arrivant, je n'ai plus rien compris au cours. Déjà que les sciences et mathématiques ne sont pas mes points forts, alors là, je suis totalement à l'ouest. Alors j'espérais plus que tout qu'une de mes colocataires de chambre arrivent pour m'aider. Parce que là, je vais me suicider si ça continue. En y repensant, il va falloir que je rattrape mes cours et vite. Monde cruel, et dur. Que je t'aime, et te déteste en même temps. Soupirant, je me releva de ma chaise, et partit m'allonger dans le lit du bas dans un lit en hauteur. Dans la chambre, qui est plutôt grande, il y a en tout trois lits en hauteur. C'est une chambre de boursière, donc elle est composée de trois lits hauteurs, donc nous sommes dix en tout. Au départ, je pensais que cela allait être très ennuyant, et je dois avouer que pour ce qui est de l'intimité, il ne faut pas trop aimer cela. J'en ai jamais trop eu personnellement, surtout avec mon petit frère qui me collait, et me colle encore tout le temps dès qu'il le peut.

Mais il est tellement mignon que je ne peux rien lui dire, ça me ferait trop de peine qu'il pleure ou soit triste à cause de moi. Déjà qu'il l'est à cause de mon père. Adulte stupide qui ne sait même pas aimer quelqu'un d'autre que lui et son orgueil pourrit. Je pris ma peluche en forme de girafe dans mes bras, jouant doucement avec elle. Mon dieu, faite qu'une d'elle arrive vite pour m'aider dans mes devoirs. Et si possible, une qui m'aime bien et qui comprend les mathématiques. Soufflant de désespoir, je serra la peluche contre ma poitrine, enfouissant ma tête dans son cou tout doux. Je me mis à fixer un point imaginaire, qui était enfaite une paire de chaussette verte pomme qui trainait par terre. Je ne sais même pas à qui elles sont. Soudainement, la porte s'ouvrit, laissant place à...Judy ! Oh, dieu, tu as entendu mon prière, je t'aime. Je me releva, et m'avança vers elle, lui attrapant le bras. "Judy chériiiiiie~ Je t'aime tu sais ?...Bien sur que tu le sais ! Alors pour me remercier, tu pourrais m'aider avec mes mathématiques s'il te plait ?" Je lui souris niaisement, tout en lui faisant mes plus beaux yeux de chiots battus. Je l'entraina vers mon bureau, parce que oui, nous avons chacune notre bureau pour notre travail, et lui montra du doigts mon problème.

"Aide moi, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait !"

Il devait être environs 17h15, les cours de la classe Platon venaient de se terminer. Judy avait déjà sa caméra en main, elle déambulait dans les couloirs pour trouver de l’inspiration. Aujourd’hui la salle du club de cinéma n’était pas libre, certains pions et professeur l’avaient « réquisitionner ». Cela donna une idée à notre jeune étudiante, elle se mit à penser à haute voix :

« Oh mon dieu ! Si je faisais un filme policier ! C’est une super idée ! »

Un garçon la bouscula, c’était un 3 ème année. Il la regardait assez bizarrement, Judy rougie et se tétanisa. L’inconnue avait déjà passer son chemin. Horrible j’ai cru qu’il allait me manger, Pliz s’appuya contre un mur. Elle attendait de retrouver le courage pour retourner dans sa chambre. Les couloirs grouillaient d’élèves de toutes classes, la fin des cours est un moment intense. S’il on ne veut pas se faire emporter par la foule il faut éviter les couloirs principaux, Judy qui était dans une période un peu lunatique avait complètement oublié.

5 minutes passèrent, ici, plus personne. Le lycée semblait vide. Judy en profita pour enfin atteindre le partiment B.

« Enfin ! Je pourrais m’allonger calmement sur mon lit ! »

Le couloirs était long, le dortoir des filles se trouvait sur au moins trois étages et ici il n’y a aucun ascenseur. Judy avançait et comme toujours comptait les numéros de chambres. 32... 31 … 30… 29… Ect. Et là bas tout au fond la petite chambre numéro 3. La jeune fille poussa la porte. Une de ses camarades se trouvait déjà dans la chambre, c’était… Juliette ! En deux ou trois jule qui était à genoux se releva, elle avança très vite et attrapa le bras de son amie.

« Judy chériiiiiie~ Je t'aime tu sais ?...Bien sur que tu le sais ! Alors pour me remercier, tu pourrais m'aider avec mes mathématiques s'il te plait ? »

Déconcentrer, Judy ne pu refuser. Elle s’avança vers le bureau et s’installa. Juste à côté de se bureau se trouvait son lit. C’était une medsanine, elle occupait le lit du haut. Dans cette chambre il y avait en tout 6 lits. Un grande chambre, un chambre de boursière quoi !

La jeune fille lança un regard sur le problème …

« Tu déconnes là ? »…

Je me doutais bien que j'allais ennuyer Judy. Malheureusement, je ne comprend pas vraiment le problème posé. Mon absence -expliqué- était certes valable, mais comme il le dise si bien, pour bien réussir à la School Of Dream, il ne faudrait manquer aucun jour de cours. Et je suis totalement d'accord. Tout ce qui était langues, je pouvait très bien rattraper, et suivre, mais déjà qu'il fallait que je bosse énormément pour avoir la moyenne souhaité et exigé par les enseignants en sciences, c'est à dire minimum 14 pour ne pas baisser le niveau de tous. Pour le moment, grâce au cours particulier et autres, j'arrive à stagner vers les 14/15 de moyenne.

Et je pense que Judy pourrait m'aider. Et je lui fis ma demande dès qu'elle rentra dans la chambre, sans lui laisser réellement le temps de respirer. Je la supplia de toutes mes forces, ne voulant pas descendre cette moyenne que j'avais tant de mal à avoir et surtout, à ne pas perdre. Je la pris par la main, la faisant s'asseoir sur le siège en face de mon bureau. Il jeta un coup d'œil à mon devoir, et reprit la parole directement. « Tu déconnes là ? »…

Haussant les sourcils je lui fit non de la tête. Pour elle, ça paraissait peut être simple, voir logique, mais je ne sais même pas à quoi peu bien ressembler le cours. Tout ce que je vois, c'est des nombres l'un derrière l'autre, avec des x et de y. Quand je suis partis pour mon problème, nous étions en pleine géométrie industrielle. Pas en algèbre.

"J'étais pas là, on m'a juste donné ce DM comme cela, sans explications. Je ne sais même pas ce que vous faites en cours en ce moment."

Je soupira, tout en prenant une chaise d'un autre bureau. L'école avait beaucoup investi dans les bureaux pour que chaque élève est le sien. Pour bien travailler bien sur. Imaginez deux élèves sur un petit bureau en faisant leur devoir. Impossible, surtout pour notre niveau. Je souris doucement, sachant très bien que mon amie devait comprendre. Elle était plutôt bonne en sciences si je me souviens bien. Un peu comme mon contraire enfaite. Pourtant, on s'entend très bien. Je l'adore, elle est si douce et gentille. Et puis, son caractère correspond, au fond, au mien. Que demander de plus ?

"Si tu n'as pas envie de m'aider, je peux demander à quelqu'un d'autre hein."

Je lui souris gentiment. Je ne voulais en aucun cas l'obliger à quoi que se soit par générosité, pitié ou même amitié. Si elle n'a pas envie de le faire qu'elle me le dise. Je trouverais bien quelqu'un d'autre à harceler. Même si au fond, j'espère qu'elle me réponde le contraire, parce que je suis plus que bien, que Judy explique comme une reine. Avec elle, je comprend toujours tout.

Le problème se faisait presque devant ses yeux. Judy est vraiment forte en Maths. Elle adore ça, la logique c’est son truque. Même si elle ne veux pas faire des études scientifiques son niveau est très important, c’est ce qui l’aide à garder la moyen, quand je dis moyenne, je parle pas du petit nombre 10 mais du 15 minimum accepter dans cette école. Sachant que notre jeune demoiselle est en plus de ça boursière elle doit se donner à fond !
Son amie, elle avait de grand yeux vide. Comme si elle ne comprenait absolument rien, cela fit rire l’élève de la deuxième année – Platon. Juliette se justifiait « J'étais pas là, on m'a juste donné ce DM comme cela, sans explications. Je ne sais même pas ce que vous faites en cours en ce moment. » Le DM n’était pourtant pas si difficile il fallait juste trouver la bonne technique pour en arriver à bout. Judy pris un stylo et montra à sa camarade qu’il fallait utiliser les équations. Les x et y étaient de plus en plus présent dans le problème. Vite la directrice du club de cinéma termina le DM. Elle regarda son amie avec un grand sourire.

« Tu peux tout copier si tu veux. Après tu peux essayé de le faire seule ! »

Pliz se dirigea vers son lit, elle grimpa à l’échelle et s’installa confortablement. Sa journée était vraiment ennuyante !

Les mathématiques n'ont jamais été mon fort. Bien entendu, je comprend. Mais là, je dois avouer que je suis un peu perdu. Surtout qu'en plus de ce stupide DM de mathématiques, je n'arrête pas de penser à mon père et à mon frère. Je pense que je vais faire finalement des études de médecine. Je m'en voudrais toute ma vie si mon frère sera obligé plus tard de faire les études et le métier que j'ai refusé avant lui. Je me sentirais si mal de le voir aussi triste que moi. Surtout à huit ans...Bref. Apparemment ma tendre et chère amie veut bien m'aider ! Que Dieu la bénisse et tout le tralala qui va avec. Après ça, elle peut me demander n'importe quoi, j'exécuterais sans protester. Elle me sauve la vie. Bien sur, je ne veux pas recopier mots pour mots. Je veux comprendre. Ça, c'est dans ma nature et je peux rien y faire. Recopier bêtement sans comprendre sans qu'elle a fait. Je n'aurais surement pas besoin de ses explications pour comprendre ce qu'elle va faire, mais il faut que je sois attentive à toutes les informations qu'elle me donne ou donné par l'énoncer. Je fronça les sourcils en la voyant faire le devoir maison assez rapidement, les x et y défilant sous mes yeux, pendant qu'un « haaa ouais! » de compréhension sortit de ma bouche. C'était assez simple si on faisait attention à tout.


« Tu peux tout copier si tu veux. Après tu peux essayé de le faire seule ! »

Lui tirant la langue, je lui souris tout en le remerciant lorsqu'elle se dirigea vers son lit, grimpant à l'échelle. Je me retourna et recopier vite fait, tout en changeant les calculs dans la façon que j'ai l'habitude de faire, et dans un soupir de joie d'avoir terminé, je me releva et monta discrètement à l'échelle de mon amie, lâchant un petit « bouh! » pour la surprendre. Je lui souris gentiment et, les pieds toujours sur l'échelle, lui fit un petit signe de la main.


« J'ai finis, merci pour m'avoir aidé ! Tu veux qu'on sorte ou qu'on fasse quelque chose ensemble ? »

M'installant à genoux sur l'échelle, en équilibre, je penchai la tête en attendant sa réponse. Je voyais bien qu'elle avait l'air de s'ennuyer et maintenant que j'ai finis cette histoire de devoir maison, je peux bien l'aider à s'amuser un minimum non ? Il n'y a pas grand chose à faire dans la chambre, c'est pour ça que je lui ai proposé, si elle le veut bien, de sortir quelque part. Même dans le lycée, si elle le souhaite. Il y a plein de trucs à faire, on ne peut que trouver un truc pour égayer notre journée ou même toutes nos journées un peu trop mornes quelques fois !

Judy était allongé sur son lit, elle tripotait son caméscope en attendant que sa camarade finisse son DM. Elle regardait les vidéos qu’elle avait tourné dans la journée. Ça la faisait rigoler. Certaine vidéo qu’elle avait prise était tourné en caméra caché. Elle avait comme ça filmé son professeur de sport entrain de faire des abdos, un garçon de sa classe entrain de « mater » une de ses amies et son principale qui faisait du charme à la plus jeune prof de se chant du lycée. Que des scènes qu’elle appelait « comique », Pliz se tordait de rire dans son lit.

Juliette discrètement montait à l’échelle de Judy, qui elle était d’ailleurs toujours entrain de rire. La jeune fille au cheveux noir lâcha un « Bouh » qui surprit notre cameraman en herbe.

« Mais tu es complètement barge, j’ai faillit avoir une crise cardiaque »

Cria Judy, son amie était toujours sur l’échelle mais cette fois, elle était sur l’échelle et fière de de ce qu’elle venait de faire. Judy reprit :

« Puis toi ça te fait rire ! Tu es trop bête … Ouais mais bon c’est vrais que c’est tordant ! »

Juliette toujours sur l’échelle proposa à sa colocation de sortir, ou dans le lycée ou dans la ville pour prendre l’air et transformé cette journée ennuyante en quelque chose de positif. Judy avait l’air enthousiaste et descendit en quatrième vitesse de son lit. Elle attrapa sa veste jaune et verte. Celle qui ressemble aux vestes de base-ball américain. Les manches vertes et le reste jaune.

« En avant, j’ai envie d’une glace »

La caméra à la main, elle se dirigea vers la porte de sa chambre…